Rémi DELATTE a cosigné la proposition de loi visant à accorder un moratoire pour l'application de la réforme des rythmes scolaires et à subordonner son application à la création d'une dotation de compensation ayant un caractère pérenne.
De nombreuses communes rencontrent des difficultés organisationnelles et financières à mettre en œuvre la réforme des rythmes scolaires décrétée par l'ancien ministre de l'Education nationale Vincent PEILLON. Le décret du 8 mai 2014 présenté par le nouveau ministre de l'Education nationale Benoit HAMON présente des avancées certaines, mais demeure largement insuffisant pour satisfaire aux exigences de l'ensemble des acteurs de la communauté éducative.
L'article 1er de cette proposition de loi vise à accorder un moratoire pour l'application de la réforme des rythmes scolaires jusqu'à la rentrée 2015. Ensuite, le fonds d'amorçage mis à disposition des communes par l'article 67 de la loi n°2013-595 du 8 juillet 2013 d'orientation et de programmation pour la refondation de l'école de la République est très insuffisant. De plus, ce fonds n'étant pas pérenne, les communes n'auront d'autres choix que de solliciter les contribuables via une hausse des impôts locaux pour financer cette réforme.
L'article 2 de cette proposition de loi vise à créer une dotation de compensation ayant un caractère pérenne et prenant en compte le coût réel de la réforme.
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