Rémi DELATTE a cosigné la proposition de loi visant à améliorer la sécurité et la tranquillité dans les immeubles locatifs sociaux.
Cette proposition de loi vise à améliorer la sécurité et la tranquillité dans le parc locatif social en facilitant les procédures d’expulsion des locataires causant des troubles de voisinage graves et répétés.
Bénéficier d’un logement social est un droit qui impose, comme dans le parc locatif privé, des devoirs.
Aujourd’hui, le faible recours des bailleurs sociaux à la procédure d’expulsion entretient un sentiment d’impunité pour les fauteurs de trouble et un sentiment d’exclusion pour leurs victimes qui subissent une dégradation inacceptable de leurs conditions de vie.
Aussi cette proposition de loi vise à compléter le cadre juridique existant, et, par la certitude de l’application des sanctions en cas de manquement à ses obligations par le locataire, comme c’est déjà le cas dans le parc locatif privé, à dissuader de tels comportements.
Est instaurée une nouvelle procédure de signalement des fauteurs de trouble par les maires ou les maires d’arrondissements qui pourront installer un groupe de liaison comprenant les organismes d’habitation à loyer modéré, les forces de l’ordre, l’autorité judiciaire. Les Maires et Maires d’arrondissement pourront également convoquer le locataire indélicat en présence d’un représentant du bailleur, d’un officier de police judiciaire pour une mise en demeure, qui, si elle n’est pas suivie d’effet, permettra d’engager la procédure d’expulsion. Les fonctions de surveillance des gardiens d’immeubles pourront être élargies, dans les immeubles sujets à ces troubles, la police et la gendarmerie nationale pourront bénéficier d’une autorisation permanente de pénétrer dans les parties communes et d’y installer des équipements de vidéoprotection.
Enfin, la protection et l’aide apportées aux locataires victimes d’agressions ou de nuisances seront renforcées par l’autorisation pour le bailleur de se porter partie civile à leurs côtés. |